L’étage dans le LittérAire – Printemps 2017

9 mai 2017

Le LittérAire, c’est le magazine littéraire des éditions de l’Aire, dont la parution irrégulière (comme indiqué en haut de la première page), rime avec la maison.

Et ce N°24 du LittérAire est fraîchement arrivé, grand et souple, rien que pour vous, il vous attend à notre comptoir, et (circonflexe sur le cerise) il est gratuit !

En exclusivité: une vadrouille poétique de Karim Karkeni sur les chemins de la librairie indépendante romande.
Un très bel hommage aux libraires et à leurs lieux.

Et (oh, d’ailleurs) on y parle de l’étage:

« Évoquant la capitale du nord-vaudois, j’en profite pour m’imaginer, et vous avec moi, à La Librairie l’étage, à Yverdon. Les livres y scintillent dans les yeux de toute la fine équipe. J’en profite souvent, vue que je suis partie prenante ; même plus que ça: Céline est une sœur d’âme.
A quelques pas d’un canal que Valérie Gilliard évoque par ailleurs magnifiquement, il suffit de gravir quelques marches après avoir traversé un couloir bordé par une vitrine colorée. On se retrouve dans une première pièce charmante, où les enfants sont rois et les parents aussi, ou presque.
Le clou du spectacle se situe à main droite, quand vous débouchez sur le salon qui vous attendait sans même que vous le sachiez. Un langoureux canapé vous invite à prendre place : juste à côté des beaux livres, en plus. Une reproduction de Modigliani vous aguiche, au fond de la salle. Que je sache, personne qui ne soit entré ici et n’ait eu l’envie d’y revenir souvent. Attention, l’étage et ses occupantes ont quelque chose de délicieusement addictif. On s’y rappelle combien faire circuler de la bande-dessinée, des romans ou de la musique (les haut-parleurs sont toujours bien inspirés), combien faire office de passeur, en règle générale, est affaire (ah la belle affaire) de capillarité.
Pour le plaisir et le clin-d’œil, un extrait d’un livre et d’un auteur que Céline (et Cyrielle) et moi apprécions tout particulièrement:
« Des mots, des mots, encore des mots, alors qu’il n’y avait rien à dire, simplement regarder, avec parfois un brrin de nostalgie qui pique les yeux. La nostalgie de mondes que nous ne connaîtrons jamais, de temps qui n’auront pas le temps d’exister.
– Mais. »

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